Le 18 août 2024, le cinéma français a perdu l'une de ses plus grandes figures, Alain Delon. Tout au long de sa carrière, il a été souvent aperçu arborant des garde-temps prestigieux. Retour sur ses goûts en matière d'horlogerie.
Alain Delon n'était pas seulement un géant du cinéma, il était également reconnu dans l'univers des collectionneurs. Passionné par les montres de luxe, il possédait des pièces de marques emblématiques telles que Rolex, Cartier, Blancpain et Breitling.
Alain Delon et sa collection de 100 pièces
Oui, vous avez bien lu, la collection d'Alain Delon comptait 100 montres. Il est donc impossible de toutes les répertorier ici, mais certaines méritent d'être mentionnées. Parmi elles, l'Octo Finissimo, une pièce en acier signée Bulgari, qu'il portait lors du Festival de Cannes en 2019.
Revenons un peu en arrière pour évoquer les garde-temps qui l'ont accompagné même sur les plateaux de tournage de ses rôles les plus célèbres. Par exemple, la Royal Oak d’Audemars Piguet, qu’il arborait lorsqu'il incarnait les flics impitoyables des années 1970.
On peut également citer une montre Cartier en or et lapis-lazuli des années 50, qu'il portait dans le film La Piscine. Sans oublier la Polo de Piaget dans Trois hommes à abattre (1980) et la Royal Oak Jumbo, visible dans Comme un boomerang (1976) et Parole de flic (1985).
Un héritage qui rapporte d’un demi-million d’euros
Pour éviter les ventes posthumes, Alain Delon avait décidé de se séparer de ses trésors avant sa mort. Une vente a ainsi été organisée à Paris en avril 2012 par la maison Cornette de Saint Cyr. Selon Le Parisien, « La vente de dizaines de ses montres a finalement rapporté près d’un demi-million d’euros. »
Parmi les pièces phares de cette vente, la Royal Oak Jumbo, estimée à 2 500 euros, a été adjugée à un acheteur chinois pour 68 750 euros, frais inclus. De même, une montre Cartier en or jaune avec une lunette en lapis-lazuli, initialement estimée à 2 000 euros, a vu son prix s'envoler pour atteindre 55 000 euros.