Si vous êtes passionné par l’horlogerie ou simplement amateur de belles montres, il y a de fortes chances que vous connaissiez la maison Vulcain. Cette marque suisse, fondée en 1858, s’est forgé une solide réputation grâce à ses garde-temps mécaniques et à son célèbre mouvement Cricket, surnommé la « montre des présidents ».
Aujourd’hui, Vulcain revient sur le devant de la scène avec une création qui marie tradition et modernité : la Grand Prix Small Second. Une montre qui, sans surprise, évoque une certaine Omega Seamaster 1948 Small Seconds avec son design vintage et ses proportions idéales.
Découvrez l’histoire fascinante derrière ce modèle d’exception
Plongée dans le passé, Vulcain s’inspire ici d’une pièce maîtresse de son histoire. La Grand Prix Small Second rend hommage à une époque où la maison avait triomphé lors de l’Exposition internationale de Barcelone en 1929, en remportant un prix prestigieux.
Cette nouvelle création revisite les designs classiques des années 1950-1960 tout en y ajoutant des touches modernes, une recette qui rappelle le travail d’Omega avec sa Seamaster 1948. Ces deux montres, bien que distinctes, partagent une philosophie commune : perpétuer l’élégance du passé dans un contexte contemporain.
Ce que vous devez savoir sur les caractéristiques techniques
Passons aux détails techniques, car c’est là que la Grand Prix Small Second révèle tout son potentiel. Son boîtier en acier inoxydable poli affiche un diamètre de 39 mm pour une épaisseur de 12,7 mm, des dimensions parfaitement équilibrées qui lui confèrent une élégance discrète. Le cadran bombé, décliné en bleu minuit ou vert émeraude, arbore une finition soleil subtile, tandis que le sous-cadran des secondes à 6 heures ajoute une touche de sophistication.
Sous le verre saphir double dôme avec traitement anti-reflet, bat le calibre automatique Landeron L24, oscillant à 28 800 vibrations par heure. Ce mouvement garantit une réserve de marche de 40 heures, suffisamment pour affronter un week-end sans perdre la notion du temps.
Enfin, la montre est équipée d’un bracelet en cuir, disponible en plusieurs déclinaisons, et offre une étanchéité de 5 ATM. Cela dit, ne vous attendez pas à plonger avec cette montre, elle est avant tout faite pour briller sur terre ferme.
À titre de comparaison, l’Omega Seamaster 1948 propose un mouvement certifié Master Chronometer et une étanchéité supérieure, mais pour un prix nettement plus élevé. Une différence notable qui place la Vulcain dans une catégorie plus accessible.
Un design vintage qui fait tourner les têtes
Côté esthétique, la Grand Prix Small Second joue sur des codes bien établis, mais toujours efficaces. Les cadrans bombés, les chiffres arabes et la finition soleil rappellent les garde-temps d’autrefois, avec un clin d’œil évident aux années 50. L’utilisation d’un acier inoxydable poli pour le boîtier et les aiguilles ajoute une dimension classique et élégante, sans tomber dans l’excès.
Ce style intemporel fait écho à la Seamaster 1948, qui, elle aussi, mise sur des détails subtils pour séduire. Toutefois, là où Omega privilégie un look légèrement plus formel et robuste, Vulcain mise sur une polyvalence qui s’adapte aussi bien à un costume qu’à une tenue décontractée.
Voici combien elle coûte et où la trouver
Vous vous demandez sûrement combien coûte ce petit bijou. Proposée au tarif de 1 290 CHF (environ 1 390 €), la Grand Prix Small Second reste relativement accessible pour une montre de ce calibre. Comme mentionné précédemment, deux références sont disponibles :
- Bleu minuit : ref. 690175A30.BAC207
- Vert émeraude : ref. 690175A90.BAC207
Que vous soyez un amateur éclairé ou un collectionneur averti, cette montre saura trouver sa place à votre poignet. Et si l’Omega Seamaster 1948 reste dans votre ligne de mire, sachez que Vulcain offre ici une alternative plus accessible, mais tout aussi séduisante.