L’horlogerie indépendante, c’est un peu comme un terrain de jeu pour les esprits les plus créatifs. Et s’il y a bien une marque qui sait bousculer les codes, c’est Urwerk. Avec son approche ultra-futuriste et son obsession pour l’affichage satellite, la maison genevoise n’en finit pas d’explorer de nouvelles dimensions.
Cette fois, elle revient avec une nouvelle version de la UR-100V, baptisée Magic T Hunter Green. Un nom qui sonne comme un appel à l’aventure, entre furtivité militaire et design avant-gardiste. Une montre qui semble tout droit sortie d’un vaisseau spatial et qui, comme toujours chez Urwerk, ne laisse personne indifférent.
Une montre qui bouscule les codes de la UR-100V
Depuis son lancement, la UR-100V s’est imposée comme l’un des modèles emblématiques d’Urwerk. Avec son affichage en heures vagabondes, son design atypique et sa lecture du temps inspirée des instruments de navigation, elle repousse à chaque fois les limites du possible.
Cette version Magic T Hunter Green ne fait pas exception. Elle reprend les codes esthétiques de la collection tout en y ajoutant une dimension plus sombre et mystérieuse. Urwerk joue ici sur un mélange subtil de couleurs et de matériaux qui donnent à cette montre un caractère bien trempé. Ce n’est pas une simple déclinaison chromatique, c’est une véritable réinterprétation du concept.
Un design technique et une couleur inédite
Le boîtier en titane microbillé offre un rendu à la fois brut et sophistiqué, comme s’il avait été pensé pour une mission secrète. Mais c’est surtout cette teinte vert chasseur, appliquée sur la lunette et les éléments du cadran, qui attire l’œil. Un vert profond, presque militaire, qui renforce l’impression d’un objet conçu pour l’exploration et l’inconnu.
Avec cette combinaison, Urwerk joue habilement entre modernité et inspiration vintage, un équilibre subtil qui fonctionne à merveille. Autre point intéressant : la texture mate du boîtier absorbe la lumière plutôt que de la refléter, ce qui ajoute à cette impression de discrétion totale. Un choix esthétique qui fait écho aux technologies utilisées dans l’aéronautique et le domaine militaire.
Un mouvement révolutionnaire inspiré de l’espace
Derrière son look de machine venue d’ailleurs, la UR-100V Magic T Hunter Green cache une mécanique bien rodée. Son moteur, c’est le calibre UR-12.02, un mouvement automatique conçu pour répondre aux exigences spécifiques d’Urwerk.
Le principe ? Un système d’heures satellites, où trois disques tournent sur eux-mêmes pour afficher l’heure d’une manière totalement inédite. Ici, pas de cadran classique, mais une lecture dynamique du temps, inspirée des instruments de bord des navettes spatiales.
Et comme toujours, Urwerk va plus loin en intégrant une double complication astronomique. En plus de l’heure, la montre affiche la distance parcourue par la Terre sur son orbite autour du Soleil, ainsi que celle effectuée sur son axe de rotation. Une manière originale de rappeler que le temps est une notion bien plus vaste que ce que l’on en perçoit au quotidien.
Un garde-temps rare réservé aux passionnés
Ce genre de montre ne s’adresse évidemment pas à tout le monde. Urwerk reste fidèle à son approche ultra-pointue et produit ses modèles en quantités très limitées, avec seulement 30 exemplaires fabriqués par an. La Magic T Hunter Green ne déroge pas à la règle et vise un public de collectionneurs passionnés, ceux qui recherchent avant tout l’innovation et l’originalité.
Comparée aux autres versions de la UR-100V, cette édition joue davantage sur la discrétion et l’élégance technique, là où certaines déclinaisons misaient sur des contrastes plus marqués. Un choix qui la rend peut-être un peu plus sobre visuellement, mais qui renforce son côté instrument de précision. Avec cette production ultra-limitée, elle s’impose comme une véritable pièce de collection, trouvant l’équilibre parfait entre minimalisme et prouesse technique.