D’après WatchCharts, la Rolex Day-Date 40 réf. 228239, en or blanc, traverse une période délicate sur le marché secondaire. Connue pour son raffinement et son prestige, elle a longtemps été un symbole de statut. Pourtant, sa récente évolution suscite des interrogations : sa valeur baisse, à contre-courant de la tendance haussière observée sur certains modèles Rolex. Simple correction passagère ou début d’un recul durable ?
Une décote significative sur le marché secondaire
Actuellement, la Rolex Day-Date 40 (228239) affiche un prix de vente neuf de 46 300 $. Pourtant, sur le marché de l’occasion, elle se négocie en moyenne à 39 610 $, soit une perte de 14,4 % par rapport à son prix d’origine.
Sur les 644 transactions recensées en un an par Watchcharts, le prix moyen se situe entre 34 342 $ et 44 878 $. En dessous de 34 342 $, l’achat est considéré comme une excellente affaire, tandis qu’au-delà de 44 878 $, il devient nettement moins attractif.
Comparée aux autres Day-Date en production, qui ne perdent en moyenne que 1,7 % de leur valeur, cette décote interpelle. D’autant que la plupart des modèles Rolex conservent habituellement une valorisation positive sur le marché secondaire, avec une moyenne de +14,6 %.
Valeur résiduelle et risque d’investissement
WatchCharts attribue à la Rolex 228239 un score de risque de 38/100, la classant dans la catégorie « risque moyen ». Plusieurs facteurs influencent cette note :
- Performances à court et long terme meilleures que la moyenne Rolex.
- Ralentissement des ventes, avec une revente plus lente que 69 % des modèles de la maison suisse.
- Production toujours en cours, limitant la rareté et donc l’effet de valorisation.
Autrement dit, bien que la montre reste un modèle emblématique, son potentiel de revente n’est pas garanti à la hausse sur le court terme.
Faut-il acheter maintenant ou attendre ?
Les amateurs de montres haut de gamme voient dans cette baisse de prix une opportunité rare d’acquérir une Rolex Day-Date 40 à un tarif plus accessible. Mais pour les investisseurs, la prudence est de mise : le marché secondaire est encore instable, et une nouvelle correction pourrait se produire.
Pour un achat stratégique, viser un prix sous les 35 000 $ pourrait maximiser les chances de plus-value à long terme. À l’inverse, payer près de 40 000 $ aujourd’hui expose à une potentielle poursuite de la dévaluation.
Alors, faut-il foncer ou patienter ? Le marché décidera dans les mois à venir.