Impossible de l’ignorer. Une forme familière. Une nuance inattendue. Un symbole céleste qui semble échapper aux lois de la montre traditionnelle. Derrière ce nom presque poétique, Mission to the Pink Moonphase, se cache un objet qui flirte avec les limites du design, du concept et de l’obsession. Swatch, en collaboration avec Omega, n’a pas simplement dévoilé une nouvelle MoonSwatch. Elle a offert un fragment de lune à porter au poignet. Et pas n’importe laquelle.
Une esthétique pensée comme un hommage céleste
La Mission to the Pink Moonphase n’est pas là pour se fondre dans la collection Moonswatch. Elle s’en détache. Inspirée de la microlune d’avril, aussi appelée Lune Rose, cette édition spéciale joue sur les contrastes et les reflets opalescents pour évoquer une lumière douce, lointaine, presque onirique.
Le boîtier de 42 mm est entièrement réalisé en biocéramique rose, matière signature de Swatch, à la fois tactile et résistante. Il est accompagné d’un bracelet VELCRO® rose, orné de surpiqûres blanches et d’un passant en biocéramique assorti, assurant un look cosmique cohérent et assumé.
Le cadran marie un fond noir profond à des nuances rose-argenté opalescentes, avec des index et aiguilles noires recouverts de Super-LumiNova® Grade A à émission rose. L’effet visuel de nuit est spectaculaire : une lueur rose dans l’obscurité qui donne à la montre un tout nouveau visage dès que la lumière baisse.
Une complication pleine de poésie
La particularité de cette édition ? Une phase de lune décorative, placée dans le sous-cadran à 2 heures, avec deux lunes roses rotatives sur fond noir. Sous lumière UV, un détail secret se dévoile, à la fois sur le disque de lune et sur un petit masque cosmique intégré, ajoutant une dimension presque ludique à la lecture du temps.
Sur le fond du boîtier, Swatch n’a pas laissé la pile anodine : elle est recouverte d’une lune rose gravée, preuve que chaque surface est pensée, même celles que l’on ne montre pas.
Un mouvement simple mais intelligent
La montre est équipée d’un mouvement à quartz, intégrant à la fois une fonction chronographe et un indicateur de phase de lune. Ce mouvement n’a pas vocation à rivaliser avec une complication mécanique, mais à évoquer l’esprit de la haute horlogerie de façon accessible, en combinant praticité et créativité.
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Le chronographe est souligné par une échelle pulsométrique gravée sur la lunette noire. Ce détail fonctionnel, utilisé traditionnellement pour mesurer la fréquence cardiaque, est ici agrémenté d’un poussoir supérieur décoré d’un petit cœur embossé. Clin d’œil assumé à la nature émotionnelle de cette montre, pensée pour faire vibrer.
Une sortie limitée… et insaisissable
La Mission to the Pink Moonphase sera disponible dès le 1ᵉʳ avril dans une sélection de boutiques de la Swatch uniquement, et pour une durée limitée. Pas de vente en ligne : l’acquisition passera par une chasse à l’édition via les réseaux sociaux, où la Rolling Planet Rose dévoilera progressivement les points de vente physiques.
Cette stratégie, désormais typique de Swatch, crée un fort sentiment d’exclusivité et un engouement immédiat autour de chaque lancement. La montre est proposée au prix public de 315 €, un tarif attractif compte tenu de son positionnement hybride entre design, narration et accessibilité.
Tableau récapitulatif des données
| Élément | Détail |
|---|---|
| Boîtier | Biocéramique rose, 42 mm |
| Épaisseur | 13,75 mm |
| Corne à corne | 47,30 mm |
| Mouvement | Quartz avec chronographe et phase de lune |
| Lunette | Noire, pulsomètre à marqueurs opalescents |
| Bracelet | VELCRO® rose avec surpiqûres blanches |
| Étanchéité | 3 bar |
| Éléments lumineux | Super-LumiNova® Grade A (émission rose) |
| Détail UV | Dessins secrets sur phase de lune et masque |
| Couvercle pile | Lune gravée aux nuances roses |
