Il y a des montres qui suscitent la curiosité. D’autres, le respect. Et puis, il y a celles qui forcent l’arrêt, imposent le silence et déclenchent instantanément l’obsession. La TAG Heuer Monaco Split-Seconds Chronograph I F1® appartient à cette dernière catégorie. Dévoilée dans le cadre d’une série ultra-exclusive, cette pièce s’inscrit dans une démarche résolument radicale. Pas un simple exercice de style. Pas une réinterprétation paresseuse. Ce modèle est une démonstration.
Une pièce pensée comme un bolide
Le boîtier de 41 mm, façonné dans un bloc unique de céramique blanche, évoque immédiatement la pureté technologique de la Formule 1. Totalement poli à la main, il offre une silhouette fluide, accentuée par des arches latérales en céramique assorties. Le résultat : un profil aérodynamique assumé, taillé pour l’efficacité. La couronne, ainsi que les poussoirs du chronographe, sont également en céramique et intègrent un blason TAG Heuer laqué vert et rouge, rappel subtil du logo au centre du cadran.
Ce dernier, translucide et teinté de rouge, laisse apparaître les rouages du mouvement, tout en jouant sur les codes visuels des circuits. On y retrouve notamment le message « LIGHTS OUT & AWAY WE GO », clin d’œil au départ des Grands Prix, ainsi que la typographie des lignes de départ.
Un moteur développé pour la compétition
Le mouvement TH81-00 qui anime cette nouvelle Monaco de TAG Heuer est un chronographe à rattrapante (split-seconds), l’une des complications les plus exigeantes de l’horlogerie sportive. Cette technologie permet de mesurer deux temps simultanés avec une extrême précision. Sur la piste, elle chronomètre l’écart entre deux voitures. Au poignet, elle devient une démonstration de maîtrise technique.
La rattrapante est activée via un poussoir dédié, déclenchant une seconde aiguille de chronographe parfaitement synchronisée. Une pression supplémentaire permet de figer cette seconde aiguille pour lire un temps intermédiaire, pendant que la principale poursuit son mouvement. Une autre pression les réaligne. L’ensemble exige une synchronisation parfaite et un réglage chirurgical.
Ce calibre automatique a été allégé, renforcé et optimisé pour atteindre des performances de haut vol. La maison ne communique pas tous les chiffres liés à sa réserve de marche ou à sa fréquence, mais sa conception indique une volonté claire de repousser les limites de la complication chronographe.
Une montre qui revendique sa rareté
La Monaco Split-Seconds Chronograph I F1® n’est pas destinée à trôner dans une vitrine. Elle est limitée à 10 exemplaires dans le monde, chacun étant assemblé et fini à la main. Il s’agit probablement du modèle le plus complexe jamais sorti sous le nom Monaco. Le bracelet en cuir technique est doté d’une boucle déployante à double sécurité, assurant confort et stabilité même dans les conditions les plus extrêmes.
La montre est uniquement disponible sur demande, directement via le réseau TAG Heuer boutique, avec un prix communiqué sur demande également. Compte tenu du niveau de finition, du volume de production et de la complication embarquée, on peut s’attendre à un tarif à six chiffres.
Synthèse des éléments clés
Modèle | Référence | Boîtier | Cadran | Mouvement | Complication | Bracelet | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Monaco Split-Seconds Chronograph I F1® | CBW2190.FC8356 | Céramique blanche, 41 mm | Rouge translucide avec affichage partiel du calibre | TH81-00 (automatique) | Chronographe à rattrapante | Cuir technique avec boucle déployante | 10 pièces, sur demande |