La montre chinoise à 3 514 € qui ose marcher sur les plates-bandes de Patek Philippe

L’horlogerie réserve parfois de belles surprises, et une montre venue de Chine pourrait bien bousculer les codes établis. Avec une complication rattrapante d’ordinaire réservée aux pièces de prestige, ce modèle joue dans une catégorie inattendue, entre accessibilité et raffinement.

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Par Lydia Mahfouf Publié le 12/01/2025 à 07:00
Seagull Split Second Chronograph
La montre chinoise à 3 514 € qui ose marcher sur les plates-bandes de Patek Philippe - © Le Nouveau Réveil - Tout sur les montres
Si vous pensiez que les montres rattrapantes étaient réservées aux happy few qui peuvent aligner des dizaines de milliers d'euros, préparez-vous à réviser votre jugement. La Seagull Split-Second Chronograph débarque avec une ambition claire : rendre l'une des complications les plus prestigieuses de l'horlogerie accessible. Avec son design qui n'est pas sans rappeler la Patek Philippe réf. 5172, ce modèle intrigue et questionne. Alors, que vaut cette nouvelle venue de Chine ?

Une complication historique désormais à portée de main

La rattrapante, cette fonction qui permet de mesurer deux temps simultanément a longtemps été un marqueur de savoir-faire horloger. Imaginez : Patek Philippe, avec sa réf. 5172, en a fait un de ses fleurons, tout en finesse et en précision. Quant à la légendaire réf. 1463, elle reste une icône vintage, adulée par les collectionneurs.
Philip Patek
Mais Seagull, avec son modèle proposé à 3 514,16 , vient bousculer les codes établis. Certes, ce n’est pas la première fois qu’un outsider se risque sur ce terrain, mais à ce niveau de prix, c’est une occasion rare de porter une complication qui, jusqu’ici, semblait hors d’atteinte pour beaucoup.

Un design classique qui joue la sécurité

Côté esthétique, la Seagull Split-Second Chronograph joue sur une palette résolument traditionnelle. Son boîtier en titane de 42,5 mm, ses poussoirs guillochés et son cadran blanc argenté évoquent immédiatement des modèles bien établis. Certains y verront une certaine timidité, d'autres une volonté d'honorer les codes classiques.
Sagull
À titre de comparaison, la Patek Philippe réf. 5172 fait figure de maître dans cette catégorie. Avec son cadran bleu élégant et ses aiguilles dauphines qui captent la lumière à chaque mouvement, elle impose une présence discrète, mais sophistiquée. La Seagull, elle, mise sur la sobriété, avec des détails soignés, mais sans fioritures.

Des secrets mécaniques qui opposent deux mondes

Passons maintenant au cœur de ces montres, la Seagull Split-Second Chronograph embarque un calibre ST1961, dérivé du fameux ST19, lui-même inspiré du mouvement Venus 175. Ce choix technique permet d’intégrer une complication rattrapante, grâce à une construction par module. Bien qu'efficace, ce mécanisme repose sur une architecture simplifiée, avec un système à came plutôt qu’une roue à colonnes, comme on le retrouve chez Patek Philippe.
Seagull 1
En comparaison, la Patek Philippe réf. 5172 abrite un calibre CHR 29-535 PS, véritable chef-d'œuvre d'ingénierie. Chaque composant est soigneusement décoré, assemblé à la main et conçu pour offrir une fluidité parfaite. C’est un autre univers, où la précision et l’esthétique du mouvement atteignent des sommets.

Quand le prix fait toute la différence

C’est ici que les chemins des deux montres se séparent définitivement, la Seagull Split-Second Chronograph, avec son tarif de 3 514,16 , se positionne comme la montre rattrapante la plus accessible du marché actuel. De l'autre côté, la Patek Philippe réf. 5172, avec son prix avoisinant les 66 000 euros, reste dans une sphère totalement différente.
Mais cet écart reflète bien plus que la différence de prix : il incarne deux visions de l'horlogerie. L'une cherche à démocratiser une complication complexe, tandis que l'autre perpétue un savoir-faire d'élite, transmis depuis des générations.

Deux montres, deux visions de l'horlogerie

En dernier lieu, la Seagull Split-Second Chronograph s’adresse à ceux qui veulent goûter à l’ivresse des complications horlogères sans hypothéquer leur maison. Elle propose une expérience technique intéressante, sans prétendre rivaliser avec les grandes maisons.
Seagull 2
La Patek Philippe réf. 5172, quant à elle, reste une pièce d’exception, destinée aux amateurs éclairés et aux collectionneurs avertis. Elle incarne la quintessence du luxe et de la tradition, une pièce intemporelle qui traversera les générations.
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Rédactrice passionnée par l'horlogerie, mon objectif est de vous offrir une vision claire des tendances, des innovations et de l'histoire de cet art du temps. Toujours à l'affût des dernières nouveautés, je partage ma fascination pour ce secteur en constante évolution.

1 commentaire on «La montre chinoise à 3 514 € qui ose marcher sur les plates-bandes de Patek Philippe»

  • Issoufou Maman

    Cette montre c’est magnifique et très jolie

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